• Moitié, Conte du Pays de Dol Il y avait une fois des bonnes gens qui possédaient un coq. Ils le partagèrent en deux parties, mangèrent la première moitié et réservèrent l'autre pour le lendemain. Mais l'autre moitié s'échappa très loin et alla chercher sa vie dans les champs. Un jour, Moitié de coq picotant pour trouver sa nourriture déterra une petite bourse pleine d'argent. Il s'enfuyait tout joyeux, quand un curé l'aperçut : - Moitié, où as-tu pris cet objet ? - En cherchant du grain. - Donne-moi cela tout de suite. - Non, c'est mon bien. Le curé lui arracha la bourse Moitié gloussait : - Mon argent, mon argent ... - Tu ne l'auras jamais... Alors le volé s'achemina vers le presbytère. En route il rencontra une abeille qui lui dit : - Moitié, où vas-tu ? - Je vais chercher ma boursée. - Veux-tu que j'aille avec toi ? - Non, car tu ne serais pas capable de me suivre. - Ma foi, si ! - Viens donc. Aussitôt que tu seras lassée, tu monteras sur mon dos. C'est ainsi que l'abeille et le coq firent voyage ensemble. Ils rencontrèrent un renard qui leur dit : - Moitié, où vas-tu ? - Je vais chercher ma boursée. - Veux-tu que j'aille avec toi ? - Non, car tu ne serais pas capable de me suivre. - Ma foi, si ! - Viens donc. Aussitôt que tu seras lassé, tu monteras sur mon dos. C'est ainsi que l'abeille, le renard et le coq firent voyage ensemble. Ils rencontrèrent une rivière qui leur dit : - Moitié, où vas-tu ? - Je vais chercher ma boursée. - Veux-tu que j'aille avec toi ? - Non, car tu ne serais pas capable de me suivre. - Ma foi, si ! - Viens donc. Aussitôt que tu seras lassée, tu monteras sur mon dos. C'est ainsi que l'abeille, le renard, la rivière et le coq arrivèrent ensemble au presbytère. Moitié sonna poliment à la porte. La servante vint ouvrir. - Nous désirons parler à Monsieur le Curé. - Seigneurs, passez dans la belle salle. Le curé se présenta. - Moitié, que veux-tu ? - Je demande ma boursée. - Déloge immédiatement avec tes amis. - Oui, quand j'aurai mon bien. Le curé appela le cuisinier et lui ordonna de mettre ce babillard importun parmi les poules. Alors moitié dit au renard : "Manges les poules". Et elles furent mangées. Le curé répliqua : "Jetez le coq au feu". Mais Moitié reprit : "Rivière, éteins le feu". Et il fut éteint. Le curé vaincu s'adressant à la servante : "Rends la bourse". - C'est bon, remercia Moitié. Et maintenant, abeille, pique ce brave homme comme souvenir de sa méchanceté. Et le curé fut piqué. Cinq ans plus tard, jour pour jour, Moitié de coq mourut en cessant de vivre.


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  • Cheval Frison, au modèle. Portrait du Frison Le Frison toise de 1,55 m à 1,65 m au garrot environ8, il peut atteindre 1,75 m pour les plus grands spécimens. Son port de tête le fait paraître plus grand qu'il n'est en réalité. Ses formes sont très marquantes. Sa tête est noble et expressive, assez longue et étroite5,9, avec un profil rectiligne2,4. Les oreilles sont petites5, pointues, très mobiles2 et orientées légèrement l'une vers l'autre8. Ses yeux sont grands et expressifs avec une expression très douce4. L'encolure, greffée verticalement et bien galbée8, est portée très haut9, parfois en col de cygne8. Le garrot est large et haut9. Son corps est fort et compact5 avec un dos souvent long8 et des reins larges9. Le poitrail est puissant8 et le thorax est ample et profond4. L'épaule est longue et oblique2. La croupe est large, les flancs sont arrondis et les cuisses fortes mais sans excès2,4. Il possède des antérieurs et des postérieurs bien musclés avec de larges articulations4. Les sabots sont larges, très durs et dotés d'une corne bleu-noir2. Ses fanons sont assez abondants5 et sa crinière est très fournie en longs crins noirs ondulés2. L'attache de queue est plutôt basse5. Il possède également la particularité de détenir de petits poumons qui lui interdisent la compétition à haut niveau dans certaines disciplines.


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